23
Jan

Le point sur la finance Russe

Que dire à propos de la finance Russe ? La crise du rouble continue de faire des victimes en Russie. D’ailleurs, certaines firmes internationales ont déserté le marché russes il y a peu. En Biélorussie, la situation est la même, dans la mesure où la monnaie locale a également subi une dépréciation.

Une situation qui va encore durer

La crise est encore loin d’être finie pour la finance Russe. Le 26 décembre 2014, le site Boursorama a publié un article stipulant que l’économie russe pourrait subir un déficit budgétaire de 3 % en 2015. Anton Silouanov, ministre des Finances avait alors parlé des conséquences de la chute du cours du pétrole et du rouble. Mais cette dépréciation de la monnaie russe va se répercuter directement sur l’économie entière, sous forme de coupes budgétaires. Logiquement, le premier secteur qui devrait être concerné n’est que celui de la Défense, secteur où Vladimir Poutine a prévu d’investir en masse.

Vladimir poutine

À en croire le site Boursorama.com, les entreprises ainsi que les ménages pourraient être directement victimes de l’augmentation des taux d’intérêt de la banque centrale. De manière mécanique, cela tendrait alors à figer l’activité économique du pays. Du côté du site Liberation.fr, les prévisions ne sont pas meilleures : dans son édition du 21 décembre, le quotidien choisit comme titre : « le pire reste à venir ». Le fait que certaines enseignes internationales aient quitté le marché russe ne fait que confirmer la baisse du pouvoir d’achat des ménages en Russie.

Il faut savoir en effet que la firme Apple a fermé sa boutique en ligne, que le géant Ikea a suspendu ses ventes pendant deux jours, et que les concessionnaires ne reçoivent plus les voitures des marques Chevrolet et Opel.

La panique gagne les ménages

Et dans la mesure où la monnaie de la Biélorussie est toute proche du rouble, les ménages sur place craignent que la dévaluation ne vienne également affecter leur niveau de vie. Devant les banques, les gens se sont rués pour retirer le plus d’argent liquide possible, afin de sécuriser leur épargne et pour effectuer des achats de produits d’importation en masse, craignant que ces derniers ne deviennent inaccessibles dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

La situation de la finance Russe est actuellement au plus mal. Les cours du pétrole connaissent une chute vertigineuse tout comme la monnaie russe, entraînant dans cette spirale les pays voisins ainsi que leur économie. Les premiers à souffrir de cette situation, ce sont bien évidemment les particuliers. En effet, il aurait fallu investir dans des valeurs refuges comme l’argent ou l’or pour être prémuni d’une dévaluation aussi dévastatrice.

Malheureusement, ce n’est pas à la portée de tous les ménages. Le mieux que les Russes aient fait pour préserver leur pouvoir d’achat, c’est d’acheter des dollars. Le problème, c’est que la situation pourrait virer au drame si le dollar lui aussi venait à être dévalué pour quelque raison que ce soit. Tous attendent alors de pied ferme les chiffres officiels sur le PIB du quatrième trimestre de 2014, qui devraient être publiés vers le début du mois de février. Rappelons-le, ce PIB a subi plusieurs baisses depuis assez longtemps, en illustration de l’économie qui affiche un ralentissement évident.

crise du rouble

Le bout du tunnel est encore loin

Le directeur de l’Institut économique de l’Académie des Sciences Rouslan Grinberg affirme quant à lui que ces faits marquent le début d’une longue baisse, tout simplement parce que les sanctions, les dépréciations du rouble ainsi que l’arrêt de certains grands projets ne peuvent qu’impacter lourdement sur l’économie en général, autrement dit la finance Russe. Certes le gouvernement a pris des mesures à court terme, mais il sera indispensable de penser au plus vite à une stratégie pour faire face efficacement et sur le long terme à la crise.

21
Jan

L’emploi aux Etats-Unis bat tous les records

Le secteur de l’emploi aux Etats-Unis affiche actuellement une embellie, sans doute la meilleure depuis plusieurs années. Toutefois, des efforts sont encore à fournir.

2014 : Une bonne année

La situation de l’emploi aux Etats-Unis ne cesse de s’améliorer, à en croire les chiffres enregistrés par le Département du travail au mois de décembre 2014. Il faut savoir en effet que le mois de novembre 2014 a affiché un score de 321.000 emplois créés par l’économie américaine. Par rapport aux estimations des économistes, ce résultat est largement satisfaisant. En effet, ces derniers misaient sur 230.000 emplois créés. Quant au taux de chômage, il affiche un statu quo à 5,8% de la population active. Il faut noter tout de même qu’il s’agit de son plus bas niveau depuis l’année 2008.

Concernant le domaine de recrutement, l’année 2014 a été la plus intéressante depuis 1999. En effet, l’on n’a jamais assisté à un rythme mensuel aussi soutenu par rapport aux créations d’emplois, depuis le mois de janvier 2012.

recrutement

Un phénomène surprenant ?

Voilà donc dix mois de suite que l’économie américaine affiche une création de 200.000 emplois tous les mois. Pour rappel, la dernière fois qu’une telle série a été enregistrée, c’était au mois de mars 1995. D’après un économiste qui travaille essentiellement sur l’économie des USA chez Natixis, Thomas Julien, il s’agit ici d’un phénomène surprenant, dans la mesure où rien dans les indicateurs ne laissait présager une telle progression pour le mois de novembre. En effet, même les chiffres des mois de septembre et octobre ont été surpassés.

Mais il ne faut pas oublier comme le précise Jérôme Perret du site d’emploi Huzz que cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où c’est l’économie américaine dans son ensemble qui affiche une amélioration. En effet, le PIB a augmenté de 1,15% au deuxième trimestre de 2014 soit 4,6% en rythme annualisé, et de 1% soit 3,9% annualisé pour le troisième trimestre.

Les meilleurs secteurs de l’année

Parmi les secteurs qui ont recruté le plus, l’on retrouve les services aux entreprises, la santé, l’industrie ainsi que la distribution, avec respectivement 86.000, 29.000, 28.000 et 50.200 emplois créés. Mais il n’est pas étonnant qu’à la veille des fêtes de fin d’année le secteur de la distribution affiche un taux de création d’emplois aussi élevé. En effet, il faut savoir que les évènements comme Thanksgiving ou Noël affichent une dynamique impressionnante, des sociétés de livraison comme FedEX et UPS ont d’ailleurs été surpris, ayant sous-estimé leur nécessité de main-d’œuvre.

fedex

Une amélioration à prendre avec des pincettes

Toutefois, il sera nécessaire de relativiser cette situation fortement optimiste dans la mesure où l’on enregistre une progression des salaires très modérée. En effet, le mois de novembre 2014 a affiché une augmentation de 9 cents du salaire horaire moyen, reportant ce dernier à 24,66 dollars. Sur un point de vue global, les salaires n’ont évolué que de 2,1% : il y a donc clairement une nécessité de booster encore plus la dynamique de l’emploi, de manière à pousser les employeurs à augmenter les salaires de leurs employés.

Mais il sera également nécessaire de prendre en compte les indicateurs que la FED observe avec attention. En effet, il se trouve que l’amélioration réelle du secteur de l’emploi va encore au compte-goutte, dans la mesure où le nombre de chômeurs depuis plus de six mois s’élève encore à 2,8 millions.

20
Jan

Comment faire pour mettre en place un système de géolocalisation dans son entreprise ?

La géolocalisation de véhicule est un outil très précieux aux entreprises disposant d’une flotte. Elle leur permet d’optimiser la gestion de celle-ci et de faire des économies. Sa mise en place ne demande pas d’effort particulier et sa pratique très encadrée en témoigne la fiche de la CNIL, en fait un véritable indispensable aussi bien en termes de rentabilité que de résultats.

Qui est concerné ?

geolocalisation-voitureChaque entreprise possédant une flotte de véhicule peut prétendre à l’utilisation de la géolocalisation. Cette méthode consiste à installer un boîtier GSM/GPRS dans les voitures et à utiliser un logiciel ou une application pour intervenir à distance et optimiser au maximum les trajets, leur durée, et par là même l’utilisation de carburant. L’un des avantages les plus fréquemment cités par les utilisateurs est en effet les économies réalisées en termes d’énergie.

Les parcours peuvent par exemple être modifiés en fonction des différents paramètres imprévisibles qui peuvent apparaître. En plus de réduire les coûts de l’entreprise, la géolocalisation représente aussi une réduction de l’impact sur l’environnement. Les salariés sont également plus performants puisque leur temps et donc leur travail sont parfaitement optimisés.

Les tarifs de la géolocalisation varient d’un prestataire à un autre, pour faire le bon choix il convient de se renseigner sur toutes les spécificités de cet outil et de consulter un guide complet sur la géolocalisation de voitures.

Les différentes étapes

gpsAprès avoir pris connaissance des différentes fonctionnalités et possibilités qu’offrent les services de géolocalisation de véhicule, restent à choisir le bon en fonction des besoins de chaque entreprise. Première chose à faire, choisir un système avec ou sans abonnement. Les coûts que représente la géolocalisation de véhicules sont multiples : matériels (tracker GPS, serveur, routeur…), licences d’exploitation (logiciel de navigation…), paramétrages, installation…
Il est possible de louer un dispositif complet qui dans certains cas inclut l’abonnement aux télécommunications. Plus les véhicules sont nombreux et plus cette solution est intéressante car la l’entreprise qui va louer le matériel s’occupe aussi de la maintenance. Il est ensuite possible d’acheter les outils à la fin du contrat de location à des prix très compétitifs.

Le fait de s’abonner permet en outre de se projeter au niveau des dépenses sur plusieurs mois voire plusieurs années et les tarifs sont souvent dégressifs. Si l’entreprise possède peu de véhicule, mieux vaut opter pour une formule sans abonnement.
Faire les bons choix, c’est l’assurance d’économies conséquentes pour l’entreprise.

19
Jan

Redécoupage des régions françaises : les pours, les contres

Le lundi 2 juin 2014, le Président français François Hollande a présenté son projet de réforme territoriale. Celui-ci se porte, entre autres, sur deux objectifs majeurs. Il s’agit, en premier lieu, de réduire le nombre de régions à 14, au lieu des 22 actuelles. Il y a aussi l’amendement constitutionnel visant à supprimer le Conseil général à l’horizon 2020.

réformeCe projet de réforme est toutefois loin de faire l’unanimité. La division se dessine même au sein du parti socialiste. Des sondages et un recueil de réactions politiques permettent de mieux illustrer cette divergence.

La réforme, c’est le changement et c’est maintenant…

La méthode de quotas a été sollicitée, pour sonder l’opinion publique vis-à-vis de ce projet de réforme. L’on parle plus précisément d’un sondage par questionnaire auto-administré auprès d’une assemblée représentative d’environ un millier de personnes. On a ainsi constaté que 73 % des sympathisants du PS, 37 % des sympathisants FN, ainsi que 35 % des sympathisants UMP approuvent ce projet.

D’autres sondages ont été réalisés pour mieux cerner l’opinion publique. Selon le sondage BVA par exemple, 44 % des Français jugent que ce projet permet de revigorer les régions, mais aussi de diminuer la dépense publique.

Comme on peut s’y attendre, les plus fervents des défenseurs de ce projet sont à retrouver au sein de l’exécutif. Parmi ceux-ci figure le Premier Ministre Manuel Valls. Le numéro un du gouvernement s’est toutefois gardé de faire un soutien aveugle, en qualifiant le projet de « difficile », ou encore de « compliqué ».

En ce qui concerne la réduction du nombre des régions, Monsieur Valls brandit la carte de la compétitivité. Selon lui, moins il y aura de régions, plus elles seront fortes et compétitives. Il n’exclut cependant pas le risque de déséquilibre entre les régions, en termes de développement. Qu’à cela ne tienne, le Premier Ministre reste confiant, quant à l’« unité de la Nation ».

Par ailleurs, pour tout ce qui touche à l’autre pôle de ce projet, le Premier Ministre a surtout approuvé le report en 2020 de l’éradication du Conseil général. Il conforte son idée, de par le fait que le transfert des compétences et des fonctionnaires requiert un certain temps. Monsieur Valls parle aussi de bloc social, en faisant référence aux compétences qui resteront attribuées aux conseils généraux pendant quelque temps, dans les régions rurales.

Le pourquoi du non et quelques réactions négatives

Un sondage BVA a également permis de constater que 56 % des Français ne sont pas d’accord avec le projet du Président Normal. Pour appuyer leur point de vue, ces premiers parlent d’une simple opération de séduction de la part de l’exécutif. À noter que la même tendance s’est dessinée, au terme d’un sondage mené par l’Ifop pour le journal Midi Libre.

Les réactions politiques recueillies par Directmatin permettent de mieux illustrer les avis défavorables à ce projet. Le député UMP de l’Aisne qui répond au nom de Xavier Bertrand déplore par exemple une mauvaise méthode de la part de François Hollande. Il insinue également à demi-mot qu’il faut un référendum pour un projet de cette taille.

Le député UMP de la Drôme fustige, de son côté, que ce projet constitue une menace pour l’indispensable « mouvement de fusions de communes ». Il revendique par la même occasion son droit en tant qu’opposant, de critiquer certains points qui s’avèrent être contre-productifs.

Le plus gros des avis défavorables de dégage, quant à lui, du camp du Parti de Gauche. Celui-ci ne pense pas à deux fois pour avancer que ce projet aura comme résultat, la disparition de la France. Son porte-parole d’ajouter que ce projet appartient à une époque révolue, où les grands barons faisaient la pluie et le beau temps dans l’hexagone. Selon toujours ce parti, ce projet ne correspond pas du tout au changement promis par le Président de la République. Son porte-parole faisant allusion à la poursuite du démantèlement de la République entamée par le Président Sarkozy.