23
Jan

Le point sur la finance Russe

Que dire à propos de la finance Russe ? La crise du rouble continue de faire des victimes en Russie. D’ailleurs, certaines firmes internationales ont déserté le marché russes il y a peu. En Biélorussie, la situation est la même, dans la mesure où la monnaie locale a également subi une dépréciation.

Une situation qui va encore durer

La crise est encore loin d’être finie pour la finance Russe. Le 26 décembre 2014, le site Boursorama a publié un article stipulant que l’économie russe pourrait subir un déficit budgétaire de 3 % en 2015. Anton Silouanov, ministre des Finances avait alors parlé des conséquences de la chute du cours du pétrole et du rouble. Mais cette dépréciation de la monnaie russe va se répercuter directement sur l’économie entière, sous forme de coupes budgétaires. Logiquement, le premier secteur qui devrait être concerné n’est que celui de la Défense, secteur où Vladimir Poutine a prévu d’investir en masse.

Vladimir poutine

À en croire le site Boursorama.com, les entreprises ainsi que les ménages pourraient être directement victimes de l’augmentation des taux d’intérêt de la banque centrale. De manière mécanique, cela tendrait alors à figer l’activité économique du pays. Du côté du site Liberation.fr, les prévisions ne sont pas meilleures : dans son édition du 21 décembre, le quotidien choisit comme titre : « le pire reste à venir ». Le fait que certaines enseignes internationales aient quitté le marché russe ne fait que confirmer la baisse du pouvoir d’achat des ménages en Russie.

Il faut savoir en effet que la firme Apple a fermé sa boutique en ligne, que le géant Ikea a suspendu ses ventes pendant deux jours, et que les concessionnaires ne reçoivent plus les voitures des marques Chevrolet et Opel.

La panique gagne les ménages

Et dans la mesure où la monnaie de la Biélorussie est toute proche du rouble, les ménages sur place craignent que la dévaluation ne vienne également affecter leur niveau de vie. Devant les banques, les gens se sont rués pour retirer le plus d’argent liquide possible, afin de sécuriser leur épargne et pour effectuer des achats de produits d’importation en masse, craignant que ces derniers ne deviennent inaccessibles dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

La situation de la finance Russe est actuellement au plus mal. Les cours du pétrole connaissent une chute vertigineuse tout comme la monnaie russe, entraînant dans cette spirale les pays voisins ainsi que leur économie. Les premiers à souffrir de cette situation, ce sont bien évidemment les particuliers. En effet, il aurait fallu investir dans des valeurs refuges comme l’argent ou l’or pour être prémuni d’une dévaluation aussi dévastatrice.

Malheureusement, ce n’est pas à la portée de tous les ménages. Le mieux que les Russes aient fait pour préserver leur pouvoir d’achat, c’est d’acheter des dollars. Le problème, c’est que la situation pourrait virer au drame si le dollar lui aussi venait à être dévalué pour quelque raison que ce soit. Tous attendent alors de pied ferme les chiffres officiels sur le PIB du quatrième trimestre de 2014, qui devraient être publiés vers le début du mois de février. Rappelons-le, ce PIB a subi plusieurs baisses depuis assez longtemps, en illustration de l’économie qui affiche un ralentissement évident.

crise du rouble

Le bout du tunnel est encore loin

Le directeur de l’Institut économique de l’Académie des Sciences Rouslan Grinberg affirme quant à lui que ces faits marquent le début d’une longue baisse, tout simplement parce que les sanctions, les dépréciations du rouble ainsi que l’arrêt de certains grands projets ne peuvent qu’impacter lourdement sur l’économie en général, autrement dit la finance Russe. Certes le gouvernement a pris des mesures à court terme, mais il sera indispensable de penser au plus vite à une stratégie pour faire face efficacement et sur le long terme à la crise.

26
Juil

Espirito Santo en difficulté financière

Ce n’est plus un secret pour personne, le monde est en crise et cela fait quelques années déjà que plusieurs banques, partout dans le monde ont été fermées. Actuellement, la banque portugaise Espirito Santo semble également passer par une phase difficile qui la place dans une position bien délicate.

Faisons donc le point sur la difficulté financière que rencontre actuellement Espirito Santo.

 

Quelques mots sur Espirito Santo

Espirito Santo est le nom d’une illustre famille portugaise qui possède le « Holding Espirito Santo International », un très grand groupe qui œuvre dans plusieurs secteurs. Ce groupe possède une banque, des compagnies d’assurance et aussi diverses filiales axées dans les investissements et placements financiers, le domaine de la santé ou encore dans l’immobilier ou le secteur du tourisme.

Les activités de la Holding Espirito Santo ont commencé au cours du XIXe siècle et elles sont actuellement contrôlées par Espirito Santo Control et possède des branches, un peu partout dans le monde. Actuellement, Banco Espirito Santo est la principale banque du Portugal et elle aussi considérée comme étant le joyau du groupe.

Pourquoi Espirito Santo est-elle en difficulté financière ?

Les Portugais sont actuellement affolés à cause de la crise que rencontre la Banco Espirito Santo. En effet, il semblerait que cette banque traverse une drôle phase, car récemment, on a découvert qu’elle a dissimulé d’immenses dettes et qu’elle a oublié d’en payer d’autres. Ces faits placent donc la banque dans une position assez difficile et les Portugais ont raison d’être affolés par la situation.

En outre, il n’y a pas que les Portugais qui paniquent, tous les investisseurs sont également paniqués, car si ces problèmes ne sont pas rapidement réglés, le groupe sera en faillite et on peut alors craindre un effet domino à l’échelle internationale. En effet, ce groupe a des investisseurs Japonais, Brésiliens et Américains et les dettes en question s’élèvent à plus de 950 millions d’euros.

Quelles sont les éventuelles conséquences de cette crise ?

Selon les observateurs, la difficulté financière que rencontre actuellement Espirito Santo n’aura pas forcément de conséquences systémiques sur les autres pays étant donné que le problème est isolé, c’est-à-dire qu’il est uniquement situé au niveau du groupe Espirito Santo et de ses investisseurs. Toujours selon les observateurs, si les Portugais sont affolés par la situation actuelle du groupe Espirito Santo, c’est pour la simple raison que Banco Espirito Santo est la principale banque du pays.

Par ailleurs, étant donné que l’État portugais dispose d’une belle somme cash d’un montant de 15 milliards d’euros, le groupe peut donc compter sur l’État s’il ne trouve aucune solution. Dans ce cas-là, une recapitalisation de 2 milliards devrait être envisagée par le groupe Espirito Santo. Cependant, pour le moment, le groupe ne songe pas encore à demander de l’aide à l’État étant donné que récemment, il a procédé à une augmentation de son capital. Ainsi, actuellement, le capital d’Espirito Santo est de 1,5 milliard d’euros et il n’est pas impossible qu’il puisse régler lui-même ses problèmes financiers.

 

Étant donné la capacité du Portugal à se sortir des crises financières, il est fort possible que le groupe Espirito Santo en fasse de même. En effet, malgré tout, le groupe semble détenir des solutions intéressantes qui lui permettront de sortir de cette crise financière, qu’il classe d’ailleurs de crise financière passagère. Dans tous les cas, l’avenir nous dira comment le groupe Espirito Santo s’en sortira.

25
Juil

Tout savoir sur l’amende record de BNP Paribas

bnp paribasL’affaire BNP Paribas a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois. Qu’en est-il vraiment de cette affaire ? Que devra payer la BNP ? Et pourquoi ? Si vous n’en aviez jamais entendu parler, ou encore si vous recherchez quelques détails à propos de cette affaire concernant l’amende record de BNP Paribas, alors restez avec nous.

Quels sont les torts reprochés à la BNP Paribas ?

La BNP Paribas a fini par s’avouer vaincue après de longs mois de joute avec les autorités américaines. En effet, cette banque française a finalement accepté de plaider coupable devant un tribunal de New York, pour collusion et falsification de documents commerciaux. Concrètement, les chefs d’accusation contre BNP Paribas portent sur la facilitation de transactions avec Cuba, l’Iran et le Soudan, transactions qui se chiffrent en milliards de dollars.

Ainsi, la banque est allée à l’encontre d’une loi fédérale américaine : l’International Emergency Economic Powers Act. A en croire le Financial Times, la BNP Paribas se penchait depuis 2005 sur la légalité des transactions effectuées. Le Wall Street Journal quant à lui affirme que les Etats-Unis avaient octroyé à la banque une autorisation d’opérer en Iran. Alors que les spéculations sur le montant de l’amende parlaient de chiffres situés entre 3 et 16 milliards USD, la justice a finalement tranché pour une amende record de 8.834 milliards USD pour BNP Paribas.

La BNP sera-t-elle en mesure de payer cette amende ?

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La question se pose alors si la banque est en mesure de payer cette amende, vu que les 1,1 milliard USD qu’elle avait prévu ne seraient pas suffisants. Il faut savoir alors que le paiement de cette amende poussera la banque à renoncer à ses bénéfices pour l’année 2014, alors que cette banque est l’une des plus performantes et des plus solides en Europe. D’ailleurs, l’ACPR a annoncé que la BNP Paribas était tout à fait en mesure de faire face à cette situation dans la mesure où sa solvabilité et sa situation de liquidité étaient à toute épreuve.

De plus, les amendes sont déductibles d’impôts aux Etats-Unis, ce qui devrait soulager la banque ne serait-ce qu’un peu. Par exemple, la JPMorgan était tenue de payer 5,1 milliards USD l’année dernière, alors qu’elle n’a payé au final que 2,2 milliards USD. Le doute plane toutefois sur le caractère déductible de cette amende de la BNP Paribas dans la mesure où ses bénéfices ne sont pas domiciliés aux Etats-Unis.

Les clients doivent-ils s’inquiéter pour leurs fonds ?

A ce stade, il est tout à fait légitime pour les clients de la banque de se demander si leurs fonds sont en danger. En réalité, il n’en est rien, car la banque dispose d’un fonds de garantie des dépôts bancaires. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France a d’ailleurs souligné le fait que les clients de la BNP Paribas ne devraient en rien s’inquiéter, et que le seul impact que l’amende aurait serait éventuellement la diminution des crédits octroyés.

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En effet, ce serait aux fonds de garantie des dépôts et résolutions d’indemniser les clients de la banque si jamais cette dernière venait à défaillir. En cas de faillite de la banque, chaque client serait alors indemnisé jusqu’à un plafond de 100.000 euros. Fort heureusement, la BNP Paribas et un grand nombre de ses filiales sont adhérents au FGDR : cette adhésion figure d’ailleurs comme une obligation des banques souhaitant opérer en France.

20
Avr

Crise de la dette américaine : faut-il s’inquiéter ?

Les problèmes financiers auxquels doit faire face les Etats-Unis se trouvent désormais au cœur de l’actualité mondiale. Une grosse crise de la dette américaine, soit une incapacité à honorer les échéances, un déficit budgétaire considérable, des marchés du crédit affaiblis, … tout cela contribue à diminuer quelque peu la confiance des investisseurs qui auparavant trouvaient en les USA un potentiel attrayant pour faire des placements.

Pourquoi faut-il s’inquiéter ?

Il sera difficile aux Américains de redresser leur économie car si auparavant ils avaient pu le faire avec une augmentation de la croissance économique de leur consommation grâce aux multiples marchés de crédits, cette fois-ci sera plus incertain. En effet le consommateur américain ne pouvant plus affronter ses propres dettes s’est mis à l’épargne et a resserré sa ceinture au niveau de ses dépenses. Les marchés de crédits s’en sont donc retrouvés affaiblis et l’amélioration de la croissance économique par consommation en a pris un coup !

En outre, face à cette évidence, si les autorités américaines continuaient à augmenter leur masse monétaire, cela entraînera inévitablement à moyen ou à court terme une dévaluation du dollar américain, ce qui devrait fortement inquiéter les détenteurs d’actions de réserve en dollar. Et si cette tendance à la baisse perdurait (car les Américains pourraient adopter comme politique de renflouement une baisse du dollar pour une reprise de ses exportations et une limitation de la défaillance commerciale), les articles et produits américains à prix plus attractifs s’empareront du monopole de tous les marchés étrangers. Cela reléguerait les produits des autres pays au second plan.

Par ailleurs, nul n’est sans savoir que la croissance de la plus grande partie de la planète dépend d’une reprise économique des Etats-Unis, car c’est quand même le 3ème pays le plus propice aux investissements avec les meilleures des entreprises mondiales de multiples secteurs, tout en étant le leader en matière de compétitivité.

Une forte capacité américaine à s’en sortir

Cependant face à ces appréhensions, l’espoir est permis pour une amélioration de cette crise de la dette américaine. En effet, le pays américain fait partie des pays, sinon le seul, à avoir adopté une politique drastique aussi vite que possible dès que s’est déclarée la crise. Il n’y a pas de raison pour que cette fois-ci encore, il arrive à répéter l’exploit.

Les Etats-Unis annoncent des mesures exceptionnelles à partir de Février 2014

Face à la situation de leur crise de la dette, les Américains ont décidé d’adopter certaines mesures exceptionnelles afin d’échapper à un éventuel défaut de paiement de leur part. Ainsi tandis que le plafond autorisé de leur dette devrait être rattrapé, le Trésor américain avise publiquement qu’il va procéder à une suspension d’émission de bons du Trésor à faible taux d’intérêt qui étaient octroyés aux différents Etats fédérés ainsi qu’aux communes et départements du pays. Cette mesure draconienne est prise, selon les dires du ministère, dans le but d’essayer de réduire la taille de la dette de l’Etat fédéral qui se trouve d’ailleurs imposé dans le cadre de la limitation du plafond autorisé de la dette.

 

24
Jan

La crise de la dette argentine

L’histoire se répète-t-elle ? Le spectre de la faillite hante à nouveau les esprits argentins, et l’Argentine se retrouve au bord d’une crise financière pour la troisième fois depuis 2001 à cause de ses dettes extérieur. Cette dette correspond à des prêts souverains (d’autres États, du FMI, de la Banque mondiale, etc.) qui sont devenus un véritable marché de titres de créance négociables. La crise économique argentine constitue un exemple récent et révélateur des problèmes engendrés par une dette extérieure. Depuis les années 1990, sa dette n’a cessé d’augmenter jusqu’à dépasser les 120 milliards de dollars. Mais les créanciers ont continué à lui prêter des fonds, jusqu’à ce que la crise de 2001 éclate, le pays déclara alors son insolvabilité eu égard à sa dette vis-à-vis des créanciers privés. L’Argentine était en faillite en raison de son échec à honorer cette dette extérieure qui avait atteint les 100 milliards de dollars. Les investisseurs se détournèrent du pays, et les flux financiers en direction de l’Argentine devinrent quasi nuls. Pour faire face à ces dettes le pays avait émis pour plus de 100 milliards de dollars en titres afin de refinancer sa dette. Pourtant, 13 ans plus tard, une toute nouvelle crise vient menacer l’économie de Buenos Aires. Continue reading

24
Nov

La réforme du calcul des prélèvements sociaux

La loi sur l’uniformisation du calcul des prélèvements sociaux pour les produits de placement est tombée ! Les députés l’ont voté ! Et à moins que les sénateurs ne s’y mettent aussi, cette nouvelle réforme lestera d’un bon poids les charges fiscales des PEA, de l’épargne sur salaires, de certains PEL, voire des anciens contrats d’assurance vie. L’étude du projet de loi de financement de la sécurité sociale en 2014 a accouché de cette uniformisation.

Le principe de la réforme sur le calcul des prélèvements sociaux

Avant l’éventuelle application de cette réforme, un réel avantage était tiré des profits obtenus sur les placements affranchis d’impôts sur le revenu. Ce bonus intéresse les prélèvements sociaux. A la différence des autres produits, à ces profits obtenus ne s’appliquaient pas la taxe en vigueur lors du retrait, mais une taxe baptisée « historique », soit celle datée de l’époque où le gain a été engendré. Dorénavant, dès la mise en application de cette réforme, tous les bonis constitués dès le début 1997 subiront la taxe en vigueur, actuellement à 15,5%. Toutefois, les bonis réalisés avant cette date seront intouchables.

Les produits touchés par la réforme

Les placements affranchis d’impôt sur le revenu sont uniquement frappés par cette uniformisation :

–        Les assurances vie multisupports, ainsi que celles en euros.

–        Les PEL d’avant le 1er mars 2011, mais de moins de 10 ans. Ceux après cette date sont exempts, les intérêts étant taxés tous les ans. La prime versée par l’Etat, sur les PEL engendrant un prêt immobilier de plus de 5 000euros, qu’importe sa date d’ouverture est aussi taxée par la réforme.

–        La prime d’Etat accordée sur les comptes épargne logement.

–        Les retraits des PEA après 5 ans de possession.

–        Les revenus sur les épargnes sur salaires : PEE, PEI, PERCO.

–        Les primes des PEP.

Les effets de la réforme sur toutes les personnes intéressées

Bon nombre de contribuables seront bien évidemment mécontents par cette nouvelle uniformisation. Leurs factures fiscales se verront dorénavant accablées d’une charge considérable. Pour exemple concret, les simulations effectuées par certains cabinets ont permis d’estimer le montant de prélèvements sociaux à 5 199 euros, lors d’un retrait réalisé à la date du 16 octobre 2013, équivalent à un versement de 90 000 euros pour la contraction d’un PEA en janvier 2003. Contre 3 872 euros à la même date, auparavant la réforme. Donc, une hausse de 34,3%.

Un retrait avant l’application de cette loi serait-elle une échappatoire possible ?

Même s’il a été prévu une mise en vigueur de la réforme dès le 26 septembre 2013, les banques et assurances auront encore la possibilité de mettre en œuvre l’ancien principe de calcul. Mais cela jusqu’à la date provisoire du 30 avril 2014. Toutefois, les contribuables seront quand même rattrapés par la différence entre la somme prévue par la loi et celle qu’ils ont réglées « normalement ». A partir de l’année 2015, leurs situations devront être intégralement réglementaires.

Les sénateurs, éventuels sauveurs des contribuables ?

Tant que les sénateurs n’ont pas encore appliqué leur véto sur cette nouvelle réforme sur le calcul des prélèvements sociaux, les épargnants intéressés gardent l’espoir, même infime, de voir cette loi non entérinée. Et pourquoi pas la suppression de cette loi par le Conseil constitutionnel ?

5
Oct

Les USA imposent leur loi aux banques suisses

Un accord sur les banques vient d’être signé entre la Suisse et les Etats-Unis. Toutes les banques suisses faisant partie de l’accord devront payer des amendes importantes, donner toutes les informations concernant chaque contribuable américain, et dévoiler toutes leurs activités transfrontalières. En outre, ces banques doivent également tout révéler sur les établissements financiers qui ont transféré des fonds dans des comptes secrets et notamment ceux qui ont accepté des fonds lorsque les comptes secrets ont été fermés. Elles s’engagent par ailleurs de fermer tous les comptes dont les propriétaires n’auraient pas rempli leurs obligations envers l’administration fiscale américaine.

Excepté quelques banques helvétiques faisant déjà l’objet d’une enquête du côté de Washington, celles qui remplissent les conditions citées plus haut ont jusqu’au 31 décembre 2013 pour faire part de leurs intentions. Elles pourront ainsi échapper à la justice américaine.

Des amendes qui se révèlent substantielles

Les banques suisses qui décident de se soumettre à l’accord acceptent de payer une amende de 20% sur les montants totaux déposés sur les comptes des contribuables américains au 1er août 2008. Pour les comptes qui ont été ouverts entre le 1er août 2008 et le 28 février 2009, cette amende passe à 30% et atteint les 50% après le 28 février 2009.

Ces amendes dépendent par ailleurs de ce que les banques vont révéler au fisc américain, ou de ce que les contribuables américains vont annoncer. Aussi, le programme vise surtout à inciter les banques de convaincre leurs clients américains de se dénoncer au fisc de leur pays s’ils n’ont pas rempli leurs obligations, autrement-dit s’ils ont caché en Suisse des biens dans le but d’échapper aux impôts.

La Suisse, un modèle pour les paradis fiscaux

L’accord sur les banques entre la Suisse et les Etats-Unis pourrait servir d’exemple pour les paradis fiscaux. C’est ce qu’a déclaré Mark Mathews, ancien patron de la division des enquêtes criminelles du fisc américain (IRS). Ce dernier a également tenu à remercier la Suisse d’avoir accepté de se joindre aux Etats-Unis pour mettre fin à ce genre de pratique, notamment le fait de contourner la loi en cachant ses biens à l’étranger. A Mark Mathews d’ajouter que l’IRS ne compte pas s’arrêter là. L’agence américaine projette en effet d’appliquer le même programme dans tous les autres paradis fiscaux tels que l’Amérique centrale et les Caraïbes.

De son côté, la Suisse affirme également apprécier l’effort des Etats-Unis. Aussi, elle a déclaré que la loi suisse sera propice à la concrétisation du programme, notamment la participation active des banques selon les clauses stipulées dans l’accord. Comme mentionné plus haut, les banques suisses disposent ainsi de 180 jours pour remplir toutes les conditions requises.

4
Oct

Le prix des services bancaires

Quand un individu ouvre un compte bancaire, il doit débourser des frais. Il en est de même s’il réalise des placements à la bourse, s’il souscrit une assurance vie ou s’il ouvre un livret à la banque. Le prix des services bancaires (frais de tenue de compte, carte bancaire, banque en ligne, ouverture d’un compte titre, livret, …) peut varier d’une banque à une autre. C’est pour cette raison qu’un comparatif s’impose avant de souscrire un service bancaire.

Pour la gestion de compte, les titulaires de compte ne doivent pas en général payer des frais bancaires. En parlant justement de services bancaires, il faut savoir que la plupart sont désormais accessibles sur internet. Sur ce sujet, certaines banques facturent leurs services en ligne, d’autre non. Il reste que le nombre de plaintes à propos des services bancaires sur internet a augmenté en 2012. Ces dernières concernent en général des litiges contractuels. Cela dit, la banque en ligne attire toujours de plus en plus de clients pour son côté pratique. En ce qui concerne la carte bancaire, elle peut être offerte ou remboursée selon la banque.

Ensuite, pour ceux qui souhaitent se lancer dans un plan épargne, il faut savoir que l’ouverture du livret est gratuite en générale. Quant au taux promotionnel, il débute à 1.40%, selon la banque. A ce propos, il faut noter que la plupart des banques proposent un taux annuel de 1.25% pour les titulaires du livret A. Pour les titulaires de livret jeune, le taux annuel varie d’une banque à une autre (1.40% à 3.25%). Il est toujours bon de comparer les rémunérations proposées par les livrets et super livrets. Vous trouverez sur ce site un outil comparatif livret.

Pour ce qui est de la souscription à une assurance vie, le taux servi en 2012 a beaucoup varié (3.42% pour certaines banques). Il en est de même pour le taux garanti qui fluctue entre 2% et 3.37% selon la banque. Il faut rappeler que ces taux s’appliquent sur les fonds en euros. Là aussi, il est de bon ton de comparer les différents frais et avantages des contrats d’assurances vie proposées par les banques. Vous trouverez un comparatif assurance vie sur de nombreux sites en ligne, mais l’exercice n’est pas forcément simple car de nombreux frais sont cachés dans les clauses particulières du contrat.

Enfin, pour ceux qui souhaitent réaliser un placement, les établissements bancaires proposent désormais la bourse en ligne. L’ordre de bourse type varie de 45 à 136 euros. A noter en outre que la plupart des banques imposent un dépôt minimum de 100 euros au moins, à l’ouverture d’un compte titre. Le droit de garde est quant à lui gratuit dans la plupart des établissements, mais méfiez vous car ce n’est pas toujours le cas. Pensez là aussi à utiliser un comparatif bourse en ligne pour bien faire le point entre les différents types de frais (achat, vente, droit de garde, virements, bourse internationale…) qui peuvent exister sur un contrat de bourse.

9
Juil

L’avenir d’Euronext inquiète

Selon une étude récente publiée par le site Morningstar, les professionnels de la finance se sentent concernés par l’avenir de la bourse de Paris. Pourtant, résignés, ils déclarent à 63% que leur avis n’est guère pris en compte dans cette mutation fondamentale d’Euronext.

Le rachat de NYSE Euronext par ICE, spécialiste américain des marchés dérivés qui avait déjà tenté une acquisition d’Euronext en 2011 est toujours à l’examen. Le rapport confié à Thierry Francq, ancien secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers, vient d’être repoussé à la rentrée.

L’objectif avoué de procéder à la cotation d’Euronext, entité qui gère les principales bourses européennes est un vrai sujet de débat à la fois parmi les organes gouvernementaux et les professionnels de la finance. Les enjeux sont forts pour l’Europe de maintenir en place un vrai système de financement et de capitalisation des entreprises qui soit à la fois solide et pas trop dépendant des acteurs américains.

En dehors d’ICE, d’autres candidats semblent intéressés à la reprise, comme LSE, Nasdaq OMX ou encore Deutsche Börse.

15
Déc

Les salaires de la finance ne baissent pas

Malgré que le milieu feutré de la finance ait du faire face à des crises importantes depuis ces dernières années, les salaires se portent toujours bien, merci !

La crise des subprimes et les incroyables rebondissements médiatiques (et aussi ceux en coulisses qu’on ne connaît pas) ont écorné l’image des milieux financiers et les rendent aujourd’hui beaucoup moins attractifs pour l’embauche. On constate un réel désintérêt des jeunes générations pour les métiers du risque et de l’investissement. D’autre part, les banques et organismes financiers ont également révisé à la baisse leurs objectifs de recrutement pour les années à venir.

L’emploi en finance n’est pas atone pour autant, mais on constate une baisse globale des recrutements qui se conjugue bien avec cette période de crise et de chômage élevé.

Par contre, les salaires ne baissent pas. La moyenne se situe entre 50 000 et 100 000 euros brut annuels selon les postes et profils, et ancienneté (hors cadres dirigeants, traders et profils techniques expérimentés qui crèvent les plafonds). On est loin du smic en effet et on peut se demander quand le monde ouvrira les yeux sur la réalité de ce marché.