15
Juil

Comment choisir une mangeoire à poule ?

Obtenir un environnement sain et accordant une bonne hygiène de vie aux poules est très important. C’est pourquoi, l’endroit où elles résident doit être assez spacieux et bien entretenue pour que leur sommeil, leur nutrition, leur pondaison et leur abreuvage soient paisibles. La mangeoire, par conséquent, reste un élément incontournable du poulailler pour sa bonne marche. Elle permet une distribution de la nutrition des poules de manière beaucoup plus aisée. Elles sont disponibles sur le marché sous diverses formes et matières.

Critères importants pour bien choisir sa mangeoire

Le premier critère important à prendre en compte est le nombre de gallinacées car elle vous permettra d’évaluer le degré de nutrition dont vous aurez besoin. Le choix pourra donc se porter soit sur une mangeoire pour poule pondeuse ou une mangeoire électronique à poule. Le second critère sera la dimension de la mangeoire à poules qui varie selon les cas car elle il existe des grands et des petits exemplaires. Le troisième critère est celui de la nutrition. Chaque mangeoire est adaptée à une catégorie particulière de nourriture, c’est pourquoi son choix ne peut être fait au hasard. Le quatrième critère incontournable est celui de la régularité de la nutrition. Rendez-vous sur www.idmarket.com

Quelle matière choisir pour sa mangeoire

Sur le marché, différentes matières sont disponibles selon les besoins et les attentes, en adéquation avec le portemonnaie de l’acquéreur. C’est pourquoi, il existe des mangeoires en matière plastique (mangeoire avec distributeur aliment plastique ou Mangeoire 3 kg distributeur d’aliment) et des mangeoires en inox (mangeoire métallique poules 50 cm ou mangeoire poules à trémie galvanisée).

22
Fév

Apiculture : une récolte en progression mais des inquiétudes

apiculture

L’apiculture en France a connu une progression de 33% cette année. Cela fait longtemps que les apiculteurs n’ont pas été à pareille fête. Mais…

Une période de renouveau

16. 000 tonnes ! C’est la meilleure récolte que la France a connu depuis plusieurs années. Cela fait 20 ans que la situation de l’apiculture française est critique. Pas plus tard qu’en 2014, la production de miel avait chuté à environ 10.000 tonnes, alors que dans les périodes fastes du siècle dernier, elle avoisinait les 20.000. Les prévisions pour l’année 2015 misaient sur une récolte qui oscillerait entre 15.000 et 17.000 tonnes.

Certains apiculteurs font semblant de faire la fine bouche en qualifiant la production de relativement correcte, mais au fond d’eux même, ils ne peuvent que jubiler, à l’exemple de Thierry Dufresne, le président de l’OFA (Observatoire français d’apidologie) qui clame haut et fort qu’ « il s’agit d’une année exceptionnelle, la meilleure récolte de la décennie». Plusieurs variétés ont connu une bonne année : le miel de colza, le miel d’acacia, de romarin, de lavande et de châtaignier.

Les raisons de cette embellie

Selon Paul Fert, le chargé de communication de l’OFA, plusieurs raisons pourraient expliquer ce renouveau. Il pense tout d’abord que la campagne de sensibilisation de l’opinion publique pourrait avoir quelque chose à voir avec. Il ajoute d’autre part que les conditions climatiques ont été exceptionnellement bonnes : il y a eu peu d’orages et en conséquence, les plantes ont eu la possibilité de ne pas se voir lessivées, et donc de porter plus de nectar pour attirer les abeilles.

bonnes conditions climatiques

Une autre raison évoquée est la politique résolument volontariste du ministre de l’agriculture Stéphane le Foll qui est très concerné par le problème. L’enveloppe de 40 millions d’euros qu’il a mis à disposition pour le « plan abeilles », qui s’étale entre 2013 et 2016, n’est pas étrangère à cette embellie et a d’ores et déjà porté des fruits. Certes, c’est plutôt un projet à long terme qui préconise des recherches approfondies afin de solutionner un autre problème de l’apiculture : la surmortalité des abeilles.

Les causes de la surmortalité des abeilles

Les colonies d’abeilles ne dépérissent pas uniquement en France. C’est le même cas de figure pour d’autres pays européens et aux Etats Unis. Les abeilles subissent des pertes de l’ordre de 30 à 50 % pratiquement tous les ans. Les pesticides ont été montrés du doigt, mais il semblerait que certains produits vétérinaires soient à l’origine du mal, car les abeilles disparaissent même dans certaines régions où il n’existe aucune zone de culture.

Certaines pratiques licites comme l’usage des graines enrobées de thiaclopride en période de floraison sont tout aussi nocives, précise le portail Apiculture.net, car celui-ci s’attaque au système nerveux de l’abeille. Les parasites que sont le frelon asiatique et le varroa sont aussi des fléaux auxquels il faut trouver une solution.

Un jour de soleil ne fait pas l’été

A supposer que l’on trouve une solution à ces causes supposées ou réelles, le problème n’est pas pour autant résolu. En effet, les Français sont les plus gros consommateurs de miel au monde. A l’heure actuelle, l’importation de miel tourne autour des 30.000 tonnes, soit le double de la production d’une année favorable.

26
Juil

L’Afrique mise sur son agriculture

afrique mise sur son agriculture

Continent le plus sous-développé au monde, l’Afrique n’a pas encore dit son dernier mot. En effet, le continent africain va se concentrer sur son agriculture pour relancer son économie.

L’agriculture, un potentiel important en Afrique

Le continent n’a pas tort de miser sur l’agriculture, car la grande majorité des conditions nécessaires sont réunies : il y a des terres cultivables, il y a un excellent taux d’ensoleillement, et il y a de la main d’œuvre disponible. De plus, l’agriculture a toujours été un secteur important dans l’économie africaine, mis à part les activités minières et le pétrole. Jusqu’ici, l’agriculture servait alors principalement de moyen de subsistance en Afrique, alors qu’il pourrait être vecteur de croissance à condition d’y apporter un encadrement, une formation et des soutiens financiers.

La BAD soutient l’Union Africaine

BAD

Depuis maintenant quelques années, l’Union Africaine prévoit de mettre en place un plan de relance de l’économie africaine en se basant en grande partie sur l’agriculture. Lors du 24ème sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba en janvier 2015, le numéro deux de la Banque Africaine pour le Développement Abouu-Sabaa a déclaré que la BAD était disposée à soutenir financièrement les programmes destinés à encourager l’agriculture en Afrique, convaincue également qu’il s’agit d’un secteur ayant un potentiel important. D’ailleurs, il a ajouté que la stratégie 2013-2022 de la BAD incluait en grande partie l’agriculture en Afrique.

Un vivier d’emplois pour les jeunes

Lorsque l’on sait que 60% des personnes au chômage en Afrique sont des jeunes, il est évident que le besoin de créer des emplois est indispensable pour relancer l’économie. Dans ce programme envisagé par l’Union Africaine et la Banque Africaine pour le Développement, il sera alors important de mettre comme priorité la formation des jeunes sur l’agriculture, l’agro-industrie y compris des formations sur les technologies agricoles innovantes et efficaces. Quelques 800000 jeunes seront alors attendus lors de ce programme de formation, afin qu’ils puissent mener dans le futur des projets visant à relancer l’économie locale mais aussi au niveau continental.

L’accès aux terres et l’irrigation

jeune agriculteur

Mais il ne suffit pas de jeunes à former pour mettre l’agriculture africaine sur les rails du succès. En effet, il existe encore quelques conditions pour que le programme puisse être efficace. Il faut par exemple que les agriculteurs puissent avoir à la fois la terre et le financement pour leurs projets. La route est encore longue, car il faudra donc trouver des partenaires et des investisseurs de poids qui puissent accompagner ces différents projets et relancer l’économie et le réinvestissement.

De plus, l’irrigation des terres est encore problématique en Afrique, dans la mesure où beaucoup de pays sont encore touchés par la sécheresse. En effet, 7% des terres arables seulement sont irriguées en Afrique, alors que le continent africain en entier compte près de 40 millions d’hectares de terres cultivables. Il sera donc indispensable de dénouer ce problème d’irrigation afin que ces terres puissent être exploitées, afin de relancer l’économie africaine.

26
Juin

Les objectifs de viticulture biologique

La viticulture biologique désigne l’agriculture bio de raisins pour en faire du vin. Ce type d’activité agricole se démarque par sa non-utilisation de produits contenants des molécules organiques de synthèse. En effet, la viticulture bio n’utilise que des matières premières d’origine naturelle. Son objectif est de produire du vin exquis et naturel tout en privilégiant la vie des sols, la pérennité des espèces animales et végétales favorisant alors l’écosystème naturel.

Ce qu’il faut savoir sur la viticulture biologique

viticulture_biologiqueLa viticulture bio est aujourd’hui pratiquée dans la majorité des pays producteurs de vins (Europe, Amérique, Afrique du Sud, Australie…). En Europe, elle est régie par les règlements européens qui établissent les règles de production du raisin, plus précisément les règlements RCE 834/2007 et RCE 889/2008. À savoir que ces derniers interdisent l’utilisation des OGM et des produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides).
Développée dans les années 20 avec l’agriculture bio, la viticulture biologique a pour but de produire du vin de qualité garanti sans OGM, pesticides et autres éléments nocifs pour la santé. Elle a également pour objectif de préserver l’environnement contre la pollution des eaux et des sols engendrée par l’agriculture (utilisation engrais, pesticides…). La viticulture bio consiste donc à maintenir et/ou optimiser naturellement la fertilité des sols et favoriser ainsi une meilleure durabilité de l’agriculture. Sinon, la viticulture bio profite également à l’économie car, nécessitant plus de mains d’œuvre, elle permet de créer et préserver des emplois en milieu rural.

Analyse viticulture en viticulture bio

Comme toutes les productions et produits alimentaires, la viticulture biologique passe par plusieurs étapes avant de pouvoir commercialiser du vin bio. L’analyse viticulture compte parmi les étapes obligatoires : tout comme l’analyse agriculture, l’analyse viticulture a pour mission de contrôler l’hygiène et la qualité des sols, de l’eau ainsi que des autres matières utilisées dans la culture des raisins (engrais…). Elle consiste à étudier et analyser les composants chimiques et biologiques du sol, de l’eau et des autres matières, pour s’assurer qu’ils ne contiennent aucun élément nocif à la qualité du vin ou à la santé des consommateurs (microbes, OGM, traces de pesticides, virus, allergisants…).

18
Fév

L’apiculture en milieu urbain

Parmi les produits de la campagne que l’on apprécie le plus, le miel occupe une place très particulière. Produit à la fois en marge de l’agriculture intensive de nos pays européens par sa faible production en volume mais important par l’affectif qui l’entoure et les débats qu’il suscite (disparition des abeilles), il a rejoint depuis quelques temps un tout autre environnement de par sa production qui s’urbanise de plus en plus.

Très apprécié aussi bien pour son goût ainsi que pour ses vertus dites curatives, ce fabuleux élixir issu de l’apiculture est en train de passer en mode citadin. Longtemps considéré comme un métier spécifiquement de la campagne, l’apiculture est entrée en ville, et par la grande porte. On trouve de plus en plus de d’apiculteurs amateurs ou professionnels installés dans les grandes villes, où les abeilles s’approvisionnent en pollen dans les jardins publics. D’autre part, beaucoup de villes sont passées à l’apiculture urbaine notamment à New York, à Hong Kong et à Paris. C’est ainsi que les ruches se répandent doucement dans nos cités, ruches dadant principalement pour leur practicité mais on trouve également quelques modèles plus originaux.

apiculture en ville

Très utiles aussi pour la pollinisation des plantes, les abeilles sont devenues un acteur indispensable dans l’écosystème d’une ville. L’installation des ruches en milieu urbain est devenue de plus en plus évidente, et cette idée longtemps considérée comme « contre nature » se répand petit à petit. Et si les grandes villes ont donné le la, les villes de taille moyenne commencent à s’y mettre également.

Les jardins en ville constamment entretenus, notamment par souci d’esthétique puisqu’on essaye d’y garantir une fleuraison tout au long de l’année quitte à aller chercher des plantes d’outre-mers, constituent pour les abeilles une source d’approvisionnement riche et variée : une aubaine pour les abeilles qui auront accès aux pollens 360 jours par an.

Aujourd’hui, la ville offre donc un accueil plus chaleureux aux abeilles, presque aussi chaleureux que celui que leur offre leur lieu de villégiature naturelle qui est la campagne. La pollution, le bruit et autres nuisances ne constituent pas en effet un climat idéal pour ces insectes, mais elles d’acclimatement relativement bien à ce nouvel environnement et cela ne semble pas outre mesure altérer la qualité de leur miel.

Le développement de l’apiculture en ville se fait aussi par la démocratisation de la vente du matériel. L’achat se fait non seulement dans des magasins spécialisés en apiculture, mais également via de nombreux sites web comme Apiculture.net qui proposent des accessoires pour la production de miel et la domestication des abeilles. L’apiculture est une activité qui peut être rentable, et de plus en plus de particuliers s’y intéressent. C’est une activité relativement accessible si l’on est rigoureux et motivé (et bien sûr non allergique aux piqures d’abeilles). L’installation en milieu urbain est cependant rendue plus complexe par le respect des contraintes de proximité imposées. C’est pourquoi la plupart des installations de rucher se font sur les toits des maisons, immeubles ou des bâtiments publics.

Les abeilles ont plus ou moins toujours existé en milieu urbain, mais on commence vraiment à voir un développement de cette activité de façon rationnelle. D’abord, à l’initiative des responsables locaux puis par des particuliers. C’est une greffe plutôt bien réussie. De nombreuses grandes agglomérations se félicitent désormais de leurs réussites dans ce domaine, et encouragent les citadins à essayer le concept. La vente des ruches et des matériaux destinés à la domestication des abeilles est en plein boom dans la dernière décennie. Des villes comme Lille, Paris ou même Lyon, on fait de prodigieuses avancées dans ce domaine de l’apiculture urbaine et travaillant notamment sur une meilleure intégration des abeilles en milieu citadin.