23
Jan

Une nouvelle image du marché des granulats en France

Le marché des granulats est un marché en pleine expansion. De nombreuses techniques ont été mises en place pour donner un essor à ce domaine d’activité et le rendre ainsi plus attrayant et écologique.

Les big bags, une alternative alléchante

Les big bags sont de gros sacs qui ont changé du tout au tout le marché des granulats, qui sont des petites roches mesurant tout au plus 125 mm. Si ce marché a connu ses moments de crises, aujourd’hui, il connaît une hausse de vente de 20% car ce nouveau conditionnement a tout de suite attiré les consommateurs.
Avec les nombreuses contraintes environnementales, les big bags ont été créés afin de minimiser les dégâts que peuvent causer l’achat de granulats sur l’environnement. En effet, acheter des granulats dans des big bags réduit les pertes au sol (environ 20% de perte en moins pour les granulats achetés en vrac), ce qui entraine une diminution des déchets dans les zones urbaines, sur les voies publiques, mais aussi dans les zones rurales. L’achat de granulats dans ce nouveau conditionnement facilite également le stockage de ces derniers. Les big bags ont été conçus afin de protéger leur contenu contre les UV. Les granulats sont toujours de meilleure qualité, même stockés à l’extérieur.

Face aux défis environnementaux, le recyclage des granulats devient une priorité

Aujourd’hui, le taux de réutilisation des granulats avoisine les 78%. La majeure partie de ce pourcentage vient surtout du décapage des routes, le reste provient de la déconstruction des ouvrages en béton. Les professionnels du granulat comme Cemex assurent que le recyclage permet une économie des ressources naturelles. Il permet également la diminution de gaz à effet de serre avec la réduction des transports de ces matériaux, car ceux-ci seront recyclés sur place.
Ces nouvelles alternatives ont permis au marché des granulats de connaître un nouveau souffle. En effet, de 2007 à 2010, la production de granulats a connu une baisse. Celle-ci a connu un nouveau souffle avec la production de granulats recyclés. Ainsi, en 2011 les fournisseurs de granulats ont produit 379 millions de tonnes de granulats en France métropolitaine. Parmi ces 379 millions, les granulats recyclés produits étaient de 25 millions de tonnes. Pour économiser les ressources naturelles, le marché des granulats propose de plus en plus des granulats recyclés.

14
Nov

Faut-il simplifier le code du travail ?

Code du travail

Le code du travail apparu en 1910 fut déjà l’objet d’une simplification ainsi que d’une réécriture en 2007. Néanmoins aujourd’hui, les contempteurs estiment qu’il n’est pas encore tellement adapté pour veiller à la protection des salariés. Alors faut-il simplifier le code du travail ? Cela réduirait-il le taux de chômage ?

Une réglementation du travail revu en profondeur

Selon Manuel Valls, « revoir en profondeur » les règles qui régissent le travail, et également « l’adapter aux réalités » serait les opérations à mener dans le but de simplifier le code du travail en vigueur aujourd’hui. En effet, il apparaîtrait que la complexité de ce code favorise un frein à l’embauche et aboutit ainsi à un taux de chômage élevé dans le pays. Au lieu de protéger les salariés, ce mastodonte de règles donne un coup aux possibilités d’embauche.

Donner plus de facilité à l’embauche ?

Le code du travail est trop alambiqué au fil de ses 8.000 articles. Il est donc normal que peu de dirigeants le maîtrisent dans sa totalité. Cette méconnaissance contribue largement à détruire l’emploi car les petites entreprises appréhendent l’embauche, de peur d’essuyer de lourdes pénalités. Néanmoins, ce sont souvent les PME en voie de développement qui embauchent le plus dans le secteur de l’emploi. Le chômage ne risque donc pas de diminuer à moins qu’une véritable simplification en profondeur, un réel assouplissement des règles ne soient envisagés.

Une adaptation au niveau de l’entreprise

L’allègement des textes en vigueur devrait se passer au sein de l’entreprise, afin de permettre aux chefs d’entreprise de négocier avec leurs salariés. Les contrats de gré à gré entre l’employeur et le salarié devraient à nouveau être pris en considération afin de réduite le chômage. Toutefois, d’après Robert Badinter « il ne s’agit pas non plus d’enlever des droits aux salariés ». En effet, le code du travail a été élaboré par des politiciens qui ne connaissent ni la pression des syndicats, ni les aléas dans la vie d’une entreprise. L’équité laisse donc à désirer, la protection des salariés est systématiquement mise en avant en défaveur des entreprises, et cela même si le salarié a commis des fautes.

Une simplification indispensable

Le code du travail ne doit pas exister pour être nuisible à la croissance économique du pays, notamment en ce qui concerne son taux de chômage. Si ce fameux code permettait à tout individu même peu qualifié d’offrir ses prestations à un employeur ou une famille, et de se faire rémunérer proportionnellement, le nombre de personnes inactives sera considérablement diminué.

4
Oct

Les difficultés de la presse traditionnelle

La presse traditionnelle est également appelée la presse écrite. Cette dénomination regroupe tout ce qui se rapporte aux nouvelles locales et internationales qui sont couchées sur papier et publiées dans le but d’en transmettre les informations à un public de lecteurs. La télévision et la radio ont été depuis longtemps les « concurrents » médiatiques de la presse traditionnelle. Mais avec le développement sans cesse innovateur de la technologie et de la science humaine, désormais internet également se pose comme un des concurrents (et non des moindres !) de la presse écrite. Des rivaux médiatiques et avec une économie du pays qui se détériore exposent la presse traditionnelle à un danger quant à son avenir.

Le volume de lecteurs fond comme neige au soleil

En sachant que l’activité de la presse traditionnelle est en partie rentable grâce à son volume de public de lecteurs et donc à ses ventes de journaux et périodiques, l’avenir de ce secteur est rudement mis à l’épreuve. En effet, la chute des ventes de journaux en France est devenu consternant avec l’avènement de l’ère du numérique. Les multiples gadgets qui permettent d’accéder à des informations nationales et internationales même depuis un mobile ont encore fait que la presse écrite ait perdu du terrain en nombre d’abonnés potentiels aux journaux et quotidiens.

Les demandes de parutions publicitaires énormément réduites

Même les sociétés qui sollicitent des parutions faisant leur publicité dans les journaux ont réfréné leur enthousiasme et se sont plutôt tournées vers les moyens modernes de l’information. Ainsi comme ces annonceurs se trouvent être la plus grosse source de rentrée de capitaux de la presse traditionnelle, donc un facteur principal dont dépend sa survie, leur retrait constitue une perte énorme. Les journalistes se retrouvent ainsi dans une situation forte inquiétante et leur avenir s’annonce plus que précaire.

Le recul consternant des points de vente

Depuis quelques années déjà, il a été observé une retraite irrémédiable des points de vente de journaux dans tout le pays. Un nombre navrant qui va de 700 à 1 000 disparitions chaque année de kiosques et voire de maisons de la presse confirme l’importance des difficultés subies par la presse traditionnelle de nos jours.

La baisse de la diffusion de la presse traditionnelle

La diffusion des ventes au numéro, des abonnements, … a accusé une diminution sévère, les lecteurs ayant désormais affectionné le phénomène mode du numérique. Cette forme d’abandon de la presse traditionnelle par ses lecteurs a fait que les éditeurs n’arrivent plus à contrebalancer leurs comptes avec le numérique.

 

20
Jan

Comment faire pour mettre en place un système de géolocalisation dans son entreprise ?

La géolocalisation de véhicule est un outil très précieux aux entreprises disposant d’une flotte. Elle leur permet d’optimiser la gestion de celle-ci et de faire des économies. Sa mise en place ne demande pas d’effort particulier et sa pratique très encadrée en témoigne la fiche de la CNIL, en fait un véritable indispensable aussi bien en termes de rentabilité que de résultats.

Qui est concerné ?

geolocalisation-voitureChaque entreprise possédant une flotte de véhicule peut prétendre à l’utilisation de la géolocalisation. Cette méthode consiste à installer un boîtier GSM/GPRS dans les voitures et à utiliser un logiciel ou une application pour intervenir à distance et optimiser au maximum les trajets, leur durée, et par là même l’utilisation de carburant. L’un des avantages les plus fréquemment cités par les utilisateurs est en effet les économies réalisées en termes d’énergie.

Les parcours peuvent par exemple être modifiés en fonction des différents paramètres imprévisibles qui peuvent apparaître. En plus de réduire les coûts de l’entreprise, la géolocalisation représente aussi une réduction de l’impact sur l’environnement. Les salariés sont également plus performants puisque leur temps et donc leur travail sont parfaitement optimisés.

Les tarifs de la géolocalisation varient d’un prestataire à un autre, pour faire le bon choix il convient de se renseigner sur toutes les spécificités de cet outil et de consulter un guide complet sur la géolocalisation de voitures.

Les différentes étapes

gpsAprès avoir pris connaissance des différentes fonctionnalités et possibilités qu’offrent les services de géolocalisation de véhicule, restent à choisir le bon en fonction des besoins de chaque entreprise. Première chose à faire, choisir un système avec ou sans abonnement. Les coûts que représente la géolocalisation de véhicules sont multiples : matériels (tracker GPS, serveur, routeur…), licences d’exploitation (logiciel de navigation…), paramétrages, installation…
Il est possible de louer un dispositif complet qui dans certains cas inclut l’abonnement aux télécommunications. Plus les véhicules sont nombreux et plus cette solution est intéressante car la l’entreprise qui va louer le matériel s’occupe aussi de la maintenance. Il est ensuite possible d’acheter les outils à la fin du contrat de location à des prix très compétitifs.

Le fait de s’abonner permet en outre de se projeter au niveau des dépenses sur plusieurs mois voire plusieurs années et les tarifs sont souvent dégressifs. Si l’entreprise possède peu de véhicule, mieux vaut opter pour une formule sans abonnement.
Faire les bons choix, c’est l’assurance d’économies conséquentes pour l’entreprise.

19
Août

Les grandes firmes indiennes internationales

Lorsqu’on fait référence à l’Inde, les premières images qui viennent à l’esprit sont les films exotiques de Bollywood, les vaches saintes et Ghandi. Mais, ce serait une erreur de penser que l’Inde n’a que des exotiques saveurs et des grands penseurs. Il y a aussi en Inde, des firmes si puissantes qu’elles franchissent les limites frontalières.

 

UNE ETUDE DE CAS DES MULTINATIONALES INDIENNES

firmes indiennesL’Inde est une véritable terre fertile pour les multinationales. Disposant d’un régime économique assez libéral et d’un marché intérieur de près d’un milliard de consommateurs, les entreprises indiennes acquièrent au niveau national, l’expérience et l’envergure nécessaires pour opérer sur la scène internationale. De plus, ces entreprises prennent la forme de conglomérats aux branches nombreuses, même si la gestion reste concentrée au sein de familles. La concentration du pouvoir au niveau familial facilite la prise de décision, et dans le modèle patriarcal bien connu de l’Inde, il réduit les chances d’implosion de ces conglomérats cotés en bourse. Continue reading

25
Avr

Les procès à répétition contre Google peuvent-ils changer quelque chose ?

Attaquer le géant américain Google en justice servirait-il à quelque chose ? A-t-on des chances de gagner face à ce groupe d’envergure mondiale et qui plus est protégé par une armée d’avocats aussi redoutables les uns que les autres ? Les procès intentés à répétition contre Google ont-ils un impact sur sa puissance et à sa politique d’agissement ?

Certains ont gagné contre Google

Il a été prouvé que Google n’est pas aussi invincible que l’on pourrait le croire ! En effet certaines sociétés qui ont engagé des poursuites judiciaires contre ce géant de la recherche sur internet et qui ont plaidé leur cause au tribunal ont pu avoir gain de cause. En 2011 une presse belge qui avait intenté un procès contre Google pour des histoires de reproduction de textes et images issus de ses journaux a pu obtenir victoire suite à une décision du tribunal.

En outre, il a été constaté en 2012 que la société Vringo qui avait accusé Google a également remporté contre la procédure d’appel engagée par ce dernier. La plainte en question était cette fois que Google aurait enfreint la loi en ayant violé des brevets technologiques acquis par Vringo pour servir son propre intérêt à travers des publicités.

Impact des procès à répétition sur la position mondiale de Google

Malgré qu’il ait dû verser des sommes faramineuses à ses « victimes » lors des verdicts en sa défaveur, le géant du moteur de recherche et de publicités sur internet continue de garder sa place de leader mondial dans ce domaine, et tient toujours tête à ses concurrents.

En effet depuis que le procès qui l’opposait à la Guilde des auteurs sur son projet de numérisation géante des livres et ouvrages (Google Books) a été finalisé en faveur de Google, ce dernier a encore repris de l’avantage par rapport à ses concurrents sur internet.

Les procès changent-ils quelque chose pour Google ?

A cause de sa position dominante dans le domaine de la pub et du moteur de recherche actif sur le net, Google est souvent exposé à des procès venant de la concurrence qui l’accuse en général d’user de moyens déloyaux dans sa façon d’opérer.

Toutefois, Google ne semble pas s’en formaliser car les plaintes pour tous les motifs imaginables (et inimaginables ?) déposées à son encontre ne semblent guère s’amenuiser. « Protéger la concurrence ainsi que les droits d’auteur » reviennent souvent en tant que  mobiles de ces plaintes.

Actuellement afin de se prémunir contre les procès répétés pour cause de violation de brevet à son encontre, Google s’est allié à Apple pour faire bloc face à ces vendettas intempestives. Ainsi ces 2 géants de l’industrie se trouvent être les chefs de meute de près d’une quinzaine d’entreprises pour protéger leurs arrières. Il est à noter que les « indésirables » sont donc ici les petites entreprises dont l’activité principale est de gérer des propriétés intellectuelles qu’elles soupçonnent d’être illégalement utilisées par Google et Apple, étant les numéros 1 dans le monde en matière de smartphones.

Ce sera pour ainsi dire peine et argent perdus d’essayer de traîner en justice ces leaders du monde ! D’autant plus que pour renforcer encore plus sa cuirasse de protection contre les éventuelles attaques, Google a signé des accords avec Samsung et Cisco par l’intermédiaire desquels chacune de ces 3 firmes accepte de mettre à la disposition de l’autre ses propres propriétés intellectuelles.

 

4
Mar

La réforme du statut de stagiaire est-elle nécessaire ?

Le domaine du stage en entreprise est également concerné par les réformes promises par le gouvernement Hollande. En effet à cause des abus perpétrés par certains employeurs sur leurs stagiaires, une réforme dans le statut de ces derniers s’impose selon le ministre du travail. Comme plusieurs de ces stagiaires se retrouvent finalement à substituer à de vrais emplois, l’utilisation abusive du concept doit être éradiquée. Voici les genres d’abus qui ont couramment cours dans les entreprises qui ont amené à la nécessité de cette réforme.

Un statut qui prête « volontairement » à confusion

Une période de stage s’assimile à une période de pratique réelle dans une entreprise qui vise à appliquer les acquis théoriques d’une formation. Toutefois, le statut de stagiaire d’entreprise ressemble trop souvent à un statut de salarié d’entreprise. Certains employeurs exploitent cette forme de main d’œuvre à laquelle ils ne sont pas tenus d’offrir rémunération. Et comme le marché du travail se trouve désormais en grande difficulté en France, bon nombre de stagiaires sont enclins à tout accepter dans l’espoir de décrocher finalement le job à l’issu du stage.

Les stagiaires sont de vrais travailleurs sans protection sociale

Même en assurant toutes les fonctions d’un employé salarié, un stagiaire ne jouira pas des mêmes avantages qui devraient normalement en découler. En étant intégré dans l’entreprise en tant qu’étudiant à la recherche d’expérience professionnelle, le stagiaire ne pourra pas prétendre à une rémunération de la part de son employeur. Encore pire, le droit du travail n’impose aucune règle pour la protection sociale en ce qui concerne les stagiaires !

Aucun droit ni avantage en contrepartie du travail fourni

Le stagiaire n’aura droit ni à la cotisation retraite, ni à la participation à une assurance chômage malgré un travail de salarié. Le statut de stagiaire n’implique ni la réception d’une forme de rémunération équivalente au travail fourni ni le RMI. Au plus, il percevra 30% du SMIC soit la modique somme de 360 €. Les congés payés et le RTT ne sont pas accessibles au stagiaire, ce qui suggère donc une durée de travail plus longue qu’en étant un salarié. Quant à la question d’adhérence à un syndicat pour prétendre à de meilleures conditions de travail, le stagiaire n’a pas le droit de profiter de ce genre de protection sous risque de se faire remercié sans préavis ni motif.

Qu’en est-il aujourd’hui de la situation de cette réforme ?

La dernière semaine du mois de février 2014 a vu la réforme tant promise du statut des stagiaires décidée à l’Assemblée nationale. Une proposition de loi socialiste qui a comme objectif  de mieux définir les stages et mieux protéger les stagiaires des différentes formes d’abus en entreprise a donc été votée. Il ne tient qu’au Sénat d’adopter ou non cette réforme.

Les changements votés par l’Assemblée

Parmi les amendements adoptés par les députés de l’Assemblée nationale, les stagiaires ne devront pas travailler plus longtemps que les salariés de l’entreprise. Les travaux à risque ne devront pas être inclus dans les attributions des stagiaires. Le statut de stagiaire devra par ailleurs bénéficier de tickets de restauration à l’instar de tous les employés. En ce qui concerne la question qui se rapporte aux frais de transport, les entreprises qui accueillent des stagiaires en formation devront assurer une partie des ces dépenses de déplacement. Quant aux stages qui dureront plus de 2 mois, ces avantages seront obligatoires et ce à partir de la première journée effective du stage. Les stagiaires seront également du ressort de l’inspection du travail.